En 1789, il y a eu une révolution en France.
Le maître des cérémonies de ces années fertiles, David, était prêt à boire la ciguë quand il a été emprisonné comme Socrate dont il a peint le sacrifice. Il reliait ici, une fois encore, l’art et l’histoire. Il en a réchappé, et c’est à partir essentiellement de ses œuvres que l’historien d’art, Gilles Genty a illustré son propos aux amis du musée. Depuis « le serment des Horaces » jusqu’à celui du jeu de paume. Les thèmes de l’antiquité et l’iconographie chrétienne réinvestis lors des riches heures de la naissance de la république. Exaltation des vertus et des martyrs. « Le vrai patriote doit saisir avec avidité tous les moyens d’éclairer ses concitoyens et de présenter sans cesse à leurs yeux ses traits sublimes d’héroïsme et de vertus » a dit l’auteur du « dernier souffle de Marat », et d’autres toiles sous l’empire. Marat avant d’aller provisoirement au Panthéon eut droit à douze stations où furent récitées des neuvaines républicaines.
Nicolas Ledoux, architecte des salines d’Arc et Senans, un des acteurs majeurs du néo classicisme, commença son œuvre sous Louis XV et rêva d’une cité d’équilibre, idéale, utopique après que 1789 eut ruiné ses commanditaires.
François Gérard, commença lui, sous l’aile de David et finit par peindre le sacre de Charles X.
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