Nous sortons faire des emplettes de jambon, salami, « Vache qui rit » et eau pour notre voyage de douze heures vers le centre du pays. Dans la boutique à côté nous ne résistons pas à deux affiches de propagande à l’ancienne sur papier de riz, marchandées à 200 000D (8€). Nous déambulons une dernière fois dans le quartier en arrêt devant une maison dans laquelle se déroule une cérémonie funéraire où les personnes en deuil portent un bandeau blanc au front. Après les dernières recommandations de notre guide du Nord nous échangeons nos adresses mail et nous nous séparons. Le train s’ébranle à 12h 25, il s’arrêtera fréquemment. Nous vérifions les premiers mots de Manh quand il nous avait accueillis : le pays est essentiellement agricole, avec des rizières à perte de vue, à peine interrompues par quelques parcelles de maïs. Autres images répétées: un homme accompagnant sa vache, des élevages de canards. La platitude cède la place à un paysage plus vallonné. En fin d’après midi, le ciel s’obscurcit sévèrement pour libérer une pluie abondante et l’ambiance peut évoquer un jour de Toussaint d’autant plus qu’on ne peut régler la climatisation refroidissante à l’excès. Nous nous jetons d’emblée sur les cacahuètes et le pop corn accompagnés de bière, auxquels nous ajoutons une partie du pique-nique prévu pour ce soir. Nous avons vu que la compagnie de chemins de fer assure la restauration et nous testons ses services vers 18h 30 avec trois repas de riz, poulet ou saucisse. Si bien qu’à 19h, le soir tombé, nous succombons au roulis berceur du train. Réveil programmé à 0h 30.
"Les trois perfections sont, nous dit-on,
la cuisine chinoise, les maisons françaises et les filles de Hué"
Ouais! Les filles de hué!
RépondreSupprimerC'est pour ça que ta photo est trouble???
Oui, je sais, tu m'as déjà envoyé des photos de belles vietnamiennes.
Alors ... ces filles de Hué?