samedi 17 janvier 2009

Proximité.


Bien sûr ce mot fait partie des mots qui s’usent comme « interpeller » et tant d’autres : « Jeune entreprise dynamique recherche personne talentueuse aimant les défis ». C’est pourtant dans ses parages que nous avons abordé bien des sujets dans notre première réunion politique 2009.
Proximité. Quand fut évoquée une recherche de meilleure efficacité administrative, la disparition éventuelle de l’échelon départemental est apparue à certains comme un éloignement du citoyen, et une aggravation des risques de désintérêt de la politique. Alors que la soumission aux intérêts particuliers, voire le clientélisme, empêche toute audace au bénéfice de l’intérêt général : une réplique du débat qui n’a pas manqué au moment des européennes et qui reviendra.
Proximité. La taille des écoles appelle aussi le sujet : la divergence était nette entre ceux qui sont de la maison et ceux qui ne voient pas où est le problème des grandes structures à priori plus économiques. Une certaine culture instit’ tient à la responsabilité dans le travail, se montre rétive aux chefs qui ne manquent pas de peser quand vient le temps des gestionnaires, des cohortes, des colonnes, des ratios. L’école n’est pas qu’un nombre d’élèves, elle est le point central d’un village, d’un quartier, elle doit être proche, dispensée par des proches (des écoles).
Proximité. A fabriquer nos petits débats avec nos petites mains sans nous assoupir devant les talk show des autres, sous vitre, à point d’heure, nous recherchons plus d’adhésion à nos démarches militantes, bien que des Dray ne nous facilitent pas vraiment la tache. Nous confectionnons cependant notre pelote. Il nous reste à souhaiter que le jour où nos élus seront débarrassés du cumul des mandats, ils seront plus disponibles pour se tenir aux côtés de leurs administrés. Leur expertise viendra plus de la fréquentation des citoyens que d’une filière spécialisée stérilisante où dit-on les experts se perdent parfois.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Petite Nouvelle réjouissante : Deux journalistes, femmes, F. Fressoz et M.E. Malouines ont refusé la légion d’honneur : « pour exercer librement sa fonction, un journaliste doit rester à l’écart des honneurs » Elles ne travaillent pas à la télévision « sans pub mais soumise » mais au « Monde » et à «France Info » : respect.

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