lundi 16 mars 2020

Et si c’était l’amour. Patric Chiha.

J’avais cru comprendre qu’il s’agissait de danse et de l’éternelle question de la vérité de l’acteur et de sa vie. Le pitch ne ment pas : « Ils sont quinze jeunes danseurs, d’origines et d’horizons divers. Ils sont en tournée pour danser Crowd, une pièce de Gisèle Vienne inspirée des raves des années 90, sur l’émotion et la perception du temps. En les suivant de théâtre en théâtre, Si c’était de l’amour documente leur travail et leurs étranges et intimes relations. Car les frontières se troublent. La scène a l’air de contaminer la vie – à moins que ce ne soit l’inverse. »
Il me plaisait d’aller voir un film un peu rare, approcher les danseurs qui m’enchantent plus facilement que les théâtreux. J ‘ai vu ceux-ci de près dans les ralentis sous une musique techno envoutante, mais ce qui est montré répond « non ! » à l’incertitude du titre. Ce vocabulaire des passions ne m’est plus familier quand il s’agit de « gérer » et d’embrasser des personnes qui n’habitent, semble-t-il, pas leurs corps, pour des coups d’un soir sans conséquence parait-il. Les images sont bien éclairées, mais pauvre benêt, croyant m’approcher des artistes, je n’ai perçu que de beaux fantômes tragiques.
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Dans la période où je m'affole avec mes semblables, je continue à publier sur mon blog des commentaires qui me semblent du coup gagnés par la vacuité de ce qu'ils jugent.
Ces jeunes gens qui se roulent dans une terre amenée sous les projecteurs paraissent comme des silhouettes d'un monde où l'on pouvait tromper son ennui et disserter sur n'importe quoi avant qu'un virus ne rebatte les cartes d'une façon que nous avons du mal à imaginer. Chaque heure apporte sa vérité changeante.
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La liste des écologistes et de la gauche arrive en tête à Saint Egrève avec 49, 28 % des voix, mon copain Eric a arrondi à 49, 3. Bravo!

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