samedi 21 mars 2020

Le déjeuner du coroner. Colin Cotterill.

Voyage dans l’espace et le temps : Laos années 70. Le seul coroner du pays malgré des moyens matériels très limités est bien placé pour savoir si ses cadavres sont morts de mort naturelle. L’érudit désabusé joue au détective avec des talents de sorcier.
Sous le régime du Pathet Lao, les énigmes en milieu tropical se dénouent grâce à l’intervention d’esprits qui ne manquent pas d’humour. L’exotisme près de chez nous.
«  Dans la cité de Vientiane, les tâches d’intérêt général n’étaient pas une punition, mais une récompense accordée aux citoyens méritants. C’était le cadeau des autorités au peuple. Pas un homme, pas une femme, pas un enfant ne devait être frustré de la fierté  qu’on éprouve à regoudronner une route ou à draguer un cours d’eau. »
Les coffres et les rêves sont universels :
« C’était comme si elle avait ouvert un coffre renfermant tous ses rêves de petite fille, des rêves de justice, de bonheur et de rationalité - pour n’y trouver que des débris ratatinés. »
Toute ressemblance…
« Ils n’avaient ni livres ni crayons, et les tableaux noirs étaient l’envers de vieux panneaux d’affichage royalistes. On n’y apprenait pas grand chose, mais l’ambiance était bon enfant. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire