mardi 10 mars 2020

Et si l’amour c’était aimer ? Fabcaro.

Celui qui m’a fait lire cette BD n’a connu ni « Nous deux », ni les romans photos qui étaient regardés de haut à l’époque par les apprentis moralistes chez qui j’avais entamé une formation. Mon tropisme niaiseux m’a empêché d’aller trop loin.
Je reprends volontiers une lichette d’eau de rose surtout quand elle emmène au-delà de la parodie appelée tant de fois par le genre « Doux nœud ».
J’ai vraiment apprécié l’humour décalé, loufoque qui fait de cette classique histoire d’adultère un portrait acéré de notre société où l’absurde vient brouter entre les pavillons de l’ennui.   
- Sandrine, quand allez-vous quitter votre mari ?
- Michel, ce n'est pas si simple... On a le crédit de la Mercedes, un Plan Épargne Logement à La Poste, et puis... j'ai peur de faire souffrir les enfants...
- Les enfants ?? Mais, vous n'en avez pas...
- Oui non, les enfants en général, je veux dire.
Je ne connaissais pas cet auteur mais son originalité me fera rechercher d’autres titres ; il parait que « Zaï zaï zaï» vaut la lecture.

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