Les
entreprises Alessi ne se visitent pas et pour le musée, il aurait fallu
réserver.
Nous nous contentons du magasin d’usine dans lequel D. communique par
WhatsApp avec A. désireuse d’acquérir une bouilloire siffleuse et design pour
plaque à induction.
Sont exposés les objets phares de la marque : presse
citron araignée, cafetières pointues avec ou sans petit oiseau chanteur, coupes
et plateaux, balai WC pot de fleur surmonté d’une tige et de deux feuilles, des
assiettes ou des plateaux avec sur le pourtour une ronde de personnages découpés et stylisés, des
tire-bouchons en forme de bonshommes….
Mais il y aussi des objets plus inédits, comme les
boules de noël, les perroquets décapsuleurs, des vases aux lignes originales et
des objets dont l’usage nous échappe. Les articles étiquetés 2ème
choix affichent des prix plus intéressants.
Une fois la bouilloire
achetée, nous nous lançons malgré un temps guère engageant dans le circuit
touristique entre lac et montagnes à l’ouest du lac Majeur concocté par le
Lonely planet.
Une bonne route traverse Merzgozzo, suit le fiume Toce jusqu’à
Domodossola puis sans passer par Vergogna, nous virons à l’est vers San Maria
Maggiore (oui Guy, c’est bien une ville, pas une église!) après Druogno,
village de moyenne montagne qui semble l’équivalent de Villard de Lans. Peu à
peu, le temps s’améliore.
La route passe dans des vallées étroites, de plus en
plus tortueuses et de la largeur d’une voie mais prévue pour 2 notamment après
Malesco.
Le summum, c’est la montée en lacets vers Falmenta, très belle, avec
klaxon indispensable. Là-haut, tout est désert, pas âme qui vive, les maisons
sont fermées, et pas de parking prévu à l’entrée pour déposer la voiture trop
grosse pour s’engager dans la rue. Nous apprendrons plus tard que Falmenta
était le centre le plus peuplé de la contrée jusqu’au milieu du XX°siècle et comportait
de nombreux édifices. Aujourd’hui, 150 habitants l’occupent encore et un
panneau annonce la présence d’un unique bar.
Mais il est plus de 13 h et nous voulons manger, pas seulement boire.
Nous reprenons les lacets dans l’autre
sens, en descente, bien assurés par des glissières jusqu’à la route qui nous
semble aisée en comparaison de ce que nous avons parcouru et sur laquelle apparait bien à propos un bar
trattoria avec stationnement à coup de chausse-pied !
L’accueil y est
chaleureux, une table est occupée par trois vieux, une autre par un couple, un
monsieur âgé portant chapeau à plume vient consommer son café. Le repas,
correct et pas cher est servi par une demoiselle souriante en polaire et
legging Adidas.
Nous
repartons l’estomac plein pour Cannobio.
Là, nous abandonnons la voiture dans un
parking près du lac payant uniquement le dimanche sans doute à cause du marché
qui attire beaucoup de Suisses. La
plupart des indications sont d’ailleurs en allemand.
Nous marchons
tranquillement sur le bord du lac après un regard jeté dans une église à
l’intérieur baroque, sous un ciel bleu inespéré ; le lieu est apaisant.
C’est une ville sans prétention à 5 kms de la Suisse donc, avec sa petite plage, peu fréquentée en cette période.
Elle est environnée de montagnes protectrices habitées de villages comme posés à des endroits abrupts et qui paraissent fragiles.
Nous flânons encore un peu dans les rues décrites comme pittoresques par le guide (rien à voir pourtant avec Orta), en profitons pour faire quelques courses dans un Carrefour avant de prendre le chemin de retour en longeant le lac majeur en direction de Verbania, guidés par le GPS pour éviter l’encombrement occasionné par un accident. La conduite n’est cependant pas très confortable avec la succession de tunnels et le soleil rasant à travers un pare-brise sale. Nous quittons la route express à Meina, puis roulons sur des routes secondaires vers l’est pour rentrer chez nous.
Les petites mains s’activent pour préparer une bonne soupe, ainsi qu’une compote avec les pommes ramassées près de l’abri de la voiture. D. et J. retournent à l’alimentation du village acheter du pain, elles en profitent pour admirer la belle lumière du soleil déclinant. Autour du poêle à granules, nous prenons l’apéro et nous nous plongeons dans nos activités d’écriture ou de lecture en attendant que le repas soit cuit.
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Deux photos aériennes viennent d'Internet les autres sont maison.
C’est une ville sans prétention à 5 kms de la Suisse donc, avec sa petite plage, peu fréquentée en cette période.
Elle est environnée de montagnes protectrices habitées de villages comme posés à des endroits abrupts et qui paraissent fragiles.
Nous flânons encore un peu dans les rues décrites comme pittoresques par le guide (rien à voir pourtant avec Orta), en profitons pour faire quelques courses dans un Carrefour avant de prendre le chemin de retour en longeant le lac majeur en direction de Verbania, guidés par le GPS pour éviter l’encombrement occasionné par un accident. La conduite n’est cependant pas très confortable avec la succession de tunnels et le soleil rasant à travers un pare-brise sale. Nous quittons la route express à Meina, puis roulons sur des routes secondaires vers l’est pour rentrer chez nous.
Les petites mains s’activent pour préparer une bonne soupe, ainsi qu’une compote avec les pommes ramassées près de l’abri de la voiture. D. et J. retournent à l’alimentation du village acheter du pain, elles en profitent pour admirer la belle lumière du soleil déclinant. Autour du poêle à granules, nous prenons l’apéro et nous nous plongeons dans nos activités d’écriture ou de lecture en attendant que le repas soit cuit.
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Deux photos aériennes viennent d'Internet les autres sont maison.
Ce que j'apprécie le plus dans cette colonne, c'est le dernier paragraphe. Vous avez l'air de pratiquer un tourisme très convivial.
RépondreSupprimerPour les routes... c'est sûr que quand on quitte les autoroutes, et les grandes routes, les paysages (et les gens) deviennent beaucoup plus intéressants à mes yeux.