«… il avait un
toit sur la tête, il dormait dans son lit et, quand il s’asseyait sur son petit
tabouret devant sa porte, il pouvait promener son regard sur un paysage si
vaste que ses yeux finissaient par se fermer …»
Un grand livre en 145 pages qui vont à l’essentiel, mais je
ne saurais mieux dire que Philippe Chevilley dans le journal « Les Échos »:
« Une vie
entière semble écrit dans l'encre bleu foncé des torrents. Ce livre
simple et juste enchante et nous élève. »
Garçon de ferme, estropié, travaillant à l’installation de téléphériques,
prisonnier en Russie ; Andréas Egger surmonte toutes les épreuves. Sa
force ne réside pas que dans ses bras, c’est un roc, comme ceux qu’il perce où
qu’il extirpe d’une terre ingrate. La vie lui a fait au moins le cadeau d’une
compagne, mais pas pour longtemps.
La fresque décrite sobrement est impitoyable sans tomber dans une complaisance qui aimerait le noir, mais notre frère humain est coriace, on dirait aujourd'hui résilient. Son histoire poignante est édifiante même si tant de frugalité est bien loin de nos habitudes. La mort est dans tous les coins, la misère, la violence, la solitude, alors les moments de lumière sont éblouissants.
La fresque décrite sobrement est impitoyable sans tomber dans une complaisance qui aimerait le noir, mais notre frère humain est coriace, on dirait aujourd'hui résilient. Son histoire poignante est édifiante même si tant de frugalité est bien loin de nos habitudes. La mort est dans tous les coins, la misère, la violence, la solitude, alors les moments de lumière sont éblouissants.
« L’aïeule est partie maintenant. Où, on peut
pas savoir, mais c’est sûrement bien comme c’est. Là où meurt ce qu’est vieux,
y a d’la place pour ce qu’est nouveau. C’est comme ça, ce sera toujours comme
ça. Amen ! »
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