http://blog-de-guy.blogspot.com/2019/03/lacs-italiens-13-milano.html
Il reste le trio insatiable pour une 2ème
approche de la ville du design et du modernisme italiens. Le GPS annonce qu’exceptionnellement, il y a moins de
ralentissement sur l’itinéraire,
notamment vers Monza, nous arrivons assez tôt à Milan, mais nous sommes coincés
dans les bouchons après une tentative pour rentrer dans un parking couvert que
nous dédaignons à cause du prix affiché et de son éloignement du centre.
Nous
progressons lentement dans le quartier
des affaires de la gare Garibaldi en pleine construction d’immeubles élégants
et contemporains au son des klaxons et malgré des queues de poisson. Dans un
tunnel, une bifurcation vers des
parkings souterrains nous parait être
une bonne solution. Mais lequel choisir dans ce dédale ? Ils se jouxtent
tous. Le mot "publico" nous inspire plus que les autres. Nous repérons bien
l’emplacement de l’auto puis un ascenseur nous dépose Piazza Aulenti, près de l’auditorium, au cœur
de l’innovation architecturale de
la ville.
C’est un joli espace où il fait bon prendre un café et un croissant
en admirant les formes harmonieuses et les
matériaux variés des bâtiments (verre, bois, végétation…).
Nous prenons le métro Gare Garibaldi puis suivons les
indications de Google Maps piétons jusqu’à la Casa Museo Boschi Di Stefano, via G Jan 15. L’entrée est gratuite,
discrète comme beaucoup de monuments et il faut être vraiment devant, voire dedans pour la repérer.
Au rez-de-chaussée, un staff de petites dames nous accueille
dans des pièces dans leur jus.
On peut y voir le travail
de la propriétaire, artiste et femme d’ingénieur des années 20-30 ; moulages, sculptures, ou
photos ont été placés jusque dans l’’ancienne cuisine au milieu
d’objets du quotidien désuets ou publicitaires.
Après un monsieur d’un âge nous donnant le mode d’emploi et quelques renseignements, une petite bonne femme au français chantant et fluide nous prend en charge tout du long. Bavarde, elle nous raconte un peu sa vie de fille de diplomate au Moyen orient où elle a appris la langue française, en usage dans la fonction de son père, elle parle aussi l’ouzbek et le turc, a beaucoup voyagé et fait voyager.
Elle évoque aussi l’importance
du bénévolat, indispensable en Italie pour ouvrir au public des monuments
artistiques et historiques trop nombreux pour être tous pris en charge par
l’état.
Elle nous guide dans les pièces de la maison où les murs sont tapissés
de toiles de peintres italiens
contemporains à la famille collectionneuse, de la salle de bain au salon de
musique.
Les portes de séparation vitrées sont
typiques, avec des encadrements de forme originale, les lustres proviennent
de Murano, les meubles sont aussi de
conception et d’ébénistes italiens.
Nous nous intéressons aux œuvres de Fontana dont nous connaissions les
toiles fendues ou lacérées, mais ce sont surtout sa Déposition et sa Crucifixion en
bas-relief ou statuaire qui nous étonnent.
Une visite vraiment digne
d’intérêt qui se termine au 3ème
étage, destiné à des expos temporaires : photos et installation d’une
œuvre musicale reliant un clavier posé sur un soufflet d’accordéon et relié à
des statuettes en poterie posées sur des poteaux en bois.
Mais le concert n’est
prévu que ce soir, nous n’y assisterons pas. Nous quittons la Casa non sans que
D. essaye l’imposant fauteuil en marbre de l’entrée.
A pied, nous nous dirigeons vers la Pinacota di Brera, découvrant ainsi un quartier différent. Nous
remontons (ou descendons ?) le Corso Buenos Aires qui devient le Corso
Venezia que nous quittons pour traverser un grand parc ombragé. Nous nous
arrêtons dans un self, manger pour un prix plus que raisonnable face à un choix appétissant de plats que nous
pouvons désigner du doigt (16 € pour Guy et moi : plats boissons et cafés
compris). C’est extrêmement vivant, bruyant et le monde se renouvelle en
continu.
Les photographies prises au grand angle proviennent d'Internet (1-3-4-5-6-8-10-11-12), quand elles sont le nez sur le motif, elles sont personnelles.
Les photographies prises au grand angle proviennent d'Internet (1-3-4-5-6-8-10-11-12), quand elles sont le nez sur le motif, elles sont personnelles.
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