Nous nous rendons d’abord à l’église San Leonardo de MALGRATE où cinq ou six femmes s’activent à frotter la porte d’entrée en verre ou à briquer les bancs en bois. Il se dégage une odeur de propre et d’encaustique ; aucun grain de poussière n’a échappé à leur vigilance énergique.
Nous les interrogeons sur ces fameuses églises romanes, les joyeuses paroissiennes nous conseillent à voix forte et rires amicaux San Pietro al Monte sur la commune de CIVATE, insistant bien sur des virages et une ascension rude à pied mais possible avec la machina.
Nous branchons le GPS
et nous lançons à l’aventure. Guy ne s’effraie pas devant des tours et des
détours. La 1ère tentative est infructueuse ; à une voie sans issue, deux jeunes
filles nous affirment que le trajet
ne s’effectue qu’à pied (45 minutes de
marche)
Mme GPS nous propose un 2ème itinéraire et nous
envoie sur une route étroite qui grimpe
dans la montagne avec des
épingles à cheveux et pas de quoi croiser un véhicule à contre sens. Le paysage
est magnifique, nous laissons quelques
maisons de plus en plus clairsemées pour nous retrouver en pleine nature avec
vue panoramique sur les lacs.
Malheureusement à 5 km de notre destination, une
barrière à la sortie d’une ferme nous
empêche de poursuivre en voiture. Deux randonneurs nous invitent à continuer le
trajet de 45 à 60 minutes à pied. A la ferme, on nous offre même un endroit
pour nous garer. Nous renonçons à contre cœur, nous ne sommes pas équipés et nous nous
consolons avec la vue qu’on a en rebroussant chemin.
Côme n’est pas très loin. Nous passons par Erbe qui rappelle
à D. des souvenirs car la fanfare de cette commune se produisait à Tournon.
Nous trouvons à stationner presque sans problème à COME (bien que les parkings couverts
affichent complet) viale Varese, une grande avenue en bordure de la vieille
ville (13 € de 11h30 à 18h20). Le vieux Côme assez petit et construit en
quadrillage se parcourt facilement à
pied.
Nous flânons via Alessandro Volta, nom de rue fréquent en Lombardie (Malgrate, Milan), il est né ici, et buvons un café plus ou moins stretto
selon nos goûts via Indenpenza.
Nous consacrons notre 1ère visite au Duomo dont la façade nous laisse
admiratifs. Pline l’ancien et Pline le Jeune, natifs de Côme, trônent de chaque
côté d’une porte close.
Des colonnes Renaissance encadrent les ouvertures, sculptées de torsades variées ou entrelacées d’une grande finesse.
Plus haut, cinq statues se détachent dont deux éphèbes qui auraient « troublé » la population par le passé.
Des colonnes Renaissance encadrent les ouvertures, sculptées de torsades variées ou entrelacées d’une grande finesse.
Plus haut, cinq statues se détachent dont deux éphèbes qui auraient « troublé » la population par le passé.
Comme le signalent les guides, les décorations de
cette façade s’écartent du côté religieux pour se rapprocher d’une inspiration
plus profane.
- ses tapisseries flamandes
ainsi que l’immense bannière sous verre
mêlant broderies aux fils d’or et de soie à la peinture
- un christ en croix
aux cheveux et à la barbe hirsutes de poils noirs rajoutés et non
sculptés
- deux lions
dont une drôle de lionne tétée
par son petit,
- un retable pratiquement invisible dans l’ombre malgré une
pièce d’1€ sacrifiée pour l’illuminer
- une magnifique
coupole et son lanternon constellés de dorure, qui donnent une impression de
hauteur vertigineuse
- deux orgues
- et une chapelle baroque dont on ne peut trop s’approcher.
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