Nous suivons la naissance de l’amour entre la
jeune qui a envie de devenir institutrice et une autre fille fiancée depuis
peu, engagée dans la trajectoire habituelle : coiffeuse, comme il semble
que ce soit le sort pour les habitantes de cette banlieue de Madrid.
Les fêtes sont colorées, ensorcelantes et les
sentiments qui doivent se dissimuler tracent à la bombe à peinture des cœurs
enfantins.
Nous regrettons une uniformisation du monde,
une banalisation des cultures, mais sous les claquements entraînants des
talons, où la féminité est outrée, le conformisme est étouffant.
Ces conflits, ces contradictions, sont vivement exposés et
l’apprentissage d’un type de relation amoureuse en milieu hostile, s’il est
sensuel, n’alimente aucun voyeurisme.
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