J’avais relevé dans XXI les épisodes du dessinateur ch’ti,
père de Raymond Calbuth
en Bolivie
en Amazonie
à Quito
Et j’ai relu ces chapitres augmentés dans un album de 120
pages qui m’a d’autant plus intéressé que je connais désormais un peu l’Equateur,
ses montagnes, sa forêt, son océan.
Si les couleurs des images sont soignées, les dessins ne
sont pas extraordinaires, mais leur banalité, contribue à
la modestie des témoignages qui peuvent sembler plus proches à condition d’être
dans de bonnes dispositions comme je le fus, par la sympathie qui émane des
membres de cette famille.
Les maladresses du narrateur, les naïvetés du fils, la
détermination de la mère, le chat, rendent plaisant ce carnet d’un voyageur
expatrié pendant trois ans au pays de la chicha, des indiens, des
indigènes, du volley et du football.
Les rapports avec ses voisins dans la capitale de l’Equateur
nous éclairent sur les singularités des équatoriens, sur celles de nos
compatriotes et les nôtres.
Une confusion dans le linge confié à la laverie peut
déboucher sur une aventure forte, alors après une traversée mouvementée d’un lac salé grand comme deux
départements français, le diable peut entrer dans la danse : nous sommes
en Amérique latine. Le tour en Amazonie avec l’ambassadeur de France vaut aussi
le détour.
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