Le documentaire parodique concernant le
quotidien d’un meurtrier en série est excellent pour se blinder le second degré
et prendre de la distance sur notre position d’amateur de cinéma.
Potache, il nous met le pistolet sur la tempe
pour en rire, sinon c’est la crise cardiaque comme pour la mamie qui a eu
tellement peur qu’elle en fait « une attaque » comme on disait, et
lui économise des munitions.
Poelvoorde est un jeune poète :
Ses douces paroles contrastent quelque peu avec un cynisme
trash et cash :
« Tu vois
généralement en début de mois je me paie un petit facteur... Je me lève le
matin... Et je prends ma matinée pour récolter les pensions, ce qui me permet,
par la même occasion, de repérer les vieux qui ont de l’argent... J’évite
par-dessus tout, les jeunes couples qui commencent, tout ça, ça pue la
pauvreté... C’est désagréable...
Mais les vieux, hein... Ils ont de l’argent ça c’est sûr... Des vieux pauvres, j’en connais pas... Avares oui hein ! Mais pauvres, non... »
Mais les vieux, hein... Ils ont de l’argent ça c’est sûr... Des vieux pauvres, j’en connais pas... Avares oui hein ! Mais pauvres, non... »
Un sommet de l’humour noir.
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