Toujours aussi beau et le sachant, ses rehauts de blanc sur
fond gris font toujours leur effet, et les petits filets de rouge donnent signe
de vie, mais je finis par trouver ses dessins trop hiératiques.
Le scénario n’est pas là pour me réconcilier avec le genre
science fiction que je trouve ici sans surprise : l’animalité revue en
hybridation avec de beaux êtres à l’apparence humaine à la cruauté implacable
était peut être prémonitoire en 2009 des compassions présentes envers dauphins
et baleines. Mais navires et canots clapotent trop paresseusement dans les eaux
glacées.
Les patronymes des belles et des beaux au profil toujours
avantageux frôlent le ridicule avec Lester Outside et Franck Bacon, aux
pédigrées chargés d’enfant soldat, rescapé de cataclysme ou veuve de fraiche date.
« Je sens que je
peux en rajouter encore, sur son égoïsme, son arrivisme, son narcissisme, son
nihilisme… Ce mec était tout en ismes, du gigantisme de notre mariage jusqu’à
l’anticonformisme de sa mort… »
Omar est un robot
domestique et un clone de Bartabas sur son mi-zèbre ne parle qu’en citations.
« Vous n'aimez
pas les citations? Pourtant, à elle seule, la vie en est une...C'est Borges qui
l'a dit. »
Beurk. Ça ne m'inspire pas ça.
RépondreSupprimerIl est temps que je retourne chez mon beau père pour feuilleter les belles pages de David Hamilton, et retrouver les belles jeunes filles gracieuses qui m'ont émues, et touchées, il y a tant d'années.
Tu l'as dit il y a un jour : on s'enferme dans la caricature de nos caricatures.
...
Songe un peu à ce qui pourrait/aurait pu être notre monde si la glace/les miroirs ne s'étaient pas généralisés ?
L'aristocratie a du bon, finalement, car les aristocrates sont là pour.. PAYER POUR NOUS, tout comme Jésus a été sacrifié pour le peuple.
Il vaut mieux... un/quelques sacrifiés que, grâce à la démocratie, le sacrifice de tous.
Mais ça.. on n'y pense pas...