Plongée dans les groupes de paroles de toxicos qui essayent
de décrocher.
La bande dessinée sans cases restitue la fragilité des
personnes qui exposent leur expériences douloureuses, avec malgré tout de
l’humour, parfois.
La forme tout en délicatesse convient bien à cette
autofiction sensible nous plaçant à côté de ces
hommes et femmes qui ont cherché une vie plus intense et ont côtoyé le vide
suicidaire au bout des vertiges.
A l’issue d’un processus de cure exigeant, juste, humain, ils ne seront que 15% à ne pas retomber.
« Monsieur et
madame P’tite goutte ont trois filles. Comment elles s’appellent ?
Anne, Justine et Corine.
Anne p’tite goutte, Justine p’tite goutte,
Corinne p’tite goutte… »
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