Je viens de vérifier, je n’avais jamais parlé dans ce blog
de Ferrandez, auteur majeur, qui avec ses 10 volumes de « Carnets
d’Orient », croise des histoires individuelles pour retracer la présence
française en Algérie dans des tons d’aquarelle qui vont aussi très bien à ses
chroniques provençales.
Il était fait pour illustrer une brève nouvelle de Camus
parue dans « L’exil et le royaume ».
Ce n’est pas l’Algérie des bords de mers mais celle des
hauts plateaux dans le froid et la misère où un instituteur apprend à des
élèves les fleuves de France.
Un gendarme arrive dans la maison d’école isolée, accompagné d’un prisonnier que le jeune instit devra conduire au bourg prochain par les sentiers pierreux.
Les dilemmes, concernant le libre arbitre, la loyauté et les malentendus, sont aussi évidents que les pierres. La dignité, la pauvreté, la sobriété sont rendus admirablement avec une palette offrant aux paysages minéraux une beauté qui détache du temps et nous aide à nous interroger sur les chemins à prendre pour l’homme à la fois si fragile et si têtu.
Un gendarme arrive dans la maison d’école isolée, accompagné d’un prisonnier que le jeune instit devra conduire au bourg prochain par les sentiers pierreux.
Les dilemmes, concernant le libre arbitre, la loyauté et les malentendus, sont aussi évidents que les pierres. La dignité, la pauvreté, la sobriété sont rendus admirablement avec une palette offrant aux paysages minéraux une beauté qui détache du temps et nous aide à nous interroger sur les chemins à prendre pour l’homme à la fois si fragile et si têtu.