Pas très porté sur les films US, ni sur la science fiction,
je m’applique.
Pour entreprendre mon
éducation, il faut rien moins que Di Caprio et Cotillard à l’affiche d’un film culte de 2010 pour
passer les deux heures et demie agréablement.
« Inception » signifie « origine »
Si j’ai failli décrocher au début sous les coups de
pistolets incessants, je suis entré progressivement dans ce thriller onirique.
Le défi de persuader l’héritier d’un riche industriel de
démanteler l’entreprise familiale n’est pas dans mes préoccupations prioritaires,
mais la manipulation pour y arriver est bien ficelée.
L’architecture des rêves où interviennent plusieurs
protagonistes pas toujours maîtres de leur inconscient est étourdissante et les
décors magnifiques, les effets spéciaux réussis.
Nous naviguons dans quatre niveaux mentaux, avec force
labyrinthes, distorsion du temps, retour vers le passé, jeux de miroirs, apesanteur,
humidité et explosions à volonté.
Où est la réalité ? Le cinéma est bien une usine à
rêves.
La violence, mêlée à une complexité certaine, font paraître
les épisodes romantiques encore plus nunuches, surtout au moment de la
conclusion qui n’échappe pas aux habitudes hollywoodiennes.
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