La douceur initiale, le calme, surprennent quand est annoncé
du hip hop dont quelques performances
spectaculaires attendent que la tension monte aux rythmes d’une musique
envoutante.
Six danseuses, sans qu’il soit utile de les qualifier de
guerrières pour vanter leur énergie, nous tiennent par la main pendant près
d’une heure.
Loin des défis virils, leurs intentions apaisantes sont
célébrées avec grâce et intensité.
Si des passages s’approchent des rondes enfantines, « Passez
pompon les carillons », les liens entre les individus et le groupe sont
exprimés avec simplicité et fantaisie.
Peut-on profiter de belles propositions artistiques à la
beauté abstraite détachée des malheurs du monde ? Ecartant l’image de
l’orchestre du Titanic, nous pouvons éviter aussi d’être abusé par des
intentions vaines prétendant lutter contre les destructions.
Les bras enlacent,
les corps se délient joliment, nous avons passé une bonne soirée.

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