Nous nous orientons ensuite vers le musée maritime et portuaire situé au bord du bassin du commerce. Il
occupe un ancien entrepôt à tabac du XIXème siècle.Deux voiliers à
plusieurs mâts en marquent l’entrée. Il s’agit de « La
duchesse Anne » parfaitement restauré qui
impressionne avec ses nombreux
cordages savamment installés et du bateau-feu « Sandettié »,
véritable phare flottant d’un rouge rutilant.
Ils se visitent, malheureusement
les horaires ne nous permettent pas d’y accéder. Nous nous contenterons du
musée à la fermeture plus tardive. D’entrée, il nous parait bien fait, clair
et, bien sûr, à la gloire de Jean Bart. Nous y apprenons que Louis XIV racheta Dunkerque aux Anglais en
1662. Ceux-ci trouvaient que la ville qui leur avait été cédée en 1658 pour prix de leur alliance contre l’Espagne
leur coutait trop cher à entretenir ; Louis XIV l’arma, la fortifia grâce
à Vauban, l’architecte militaire en fit
une place imprenable entre le port difficile d’accès à cause des bancs de sable
et les bastions bien répartis équipés
fortement de canons, ne laissant aucun
angle mort. Le musée s’organise autour de trois thèmes principaux :
La 2ème guerre mondiale, destruction et reconstructions, les compagnies maritimes.Beaucoup de maquettes de goélettes, de frégates, de méthaniers, de grues, de porte- containers, des objets de pêche, d’époques différentes s’emploient à illustrer ces thèmes concrètement.Nous quittons les lieux à l’heure de la fermeture pour regagner tranquillement l’emplacement où nous avons laissé Gédéon, prénom de notre Clio. Pour cela, nous longeons les quais de la citadelle, flânons devant les bateaux de plaisance amarrés, changeons de rive au niveau de la tour du Leughenaer sur la place du Mink, et continuons jusqu’au beffroi municipal bordé de massifs de fleurs où
des indices rappelant le passage du tour de France subsistent.
Puis nous
récupérons Gédéon, à 2 pas à pied du Airb&b, avec parking gratuit dans la
rue. Nous prenons possession d’un mini, très
mini studio pourvu d’un lit
coulissant rangé sous la cuisine surélevée, d’une douche s’ouvrant sur la cuisine, mais offrant un petit balcon
équipé d’une table et deux chaises pour profiter du soleil présent. Niveau son,
des mouettes concurrencées par des goélands hurlent à qui mieux mieux. Ces
insolentes effrontées se posent sur le toit des voitures, se délestent de leur
fiente, s’approchent des terrasses des restaus, elles bouffent les serviettes
en papier à carreaux blancs et rouges volées ou abandonnées par terre. Nous tentons d’aller à l’épicerie générale proche de la
maison d’arrêt indiquée dans notre logement, étant soi-disant ouverte tout le
temps, mais la trouvons fermée.Alors nous
marchons jusqu’à la place du beffroi puis place Jean Bart aménagée avec
des attractions estivales et un portique avec maillots du tour de France, comme
celui déjà repéré devant l’hôtel de ville. Nous dinons dans un Pitaya, pour
digérer, nous nous promenons dans le quartier commerçant plutôt coquet,
jusqu’aux quais colorés par le soleil couchant.
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