lundi 3 novembre 2025

Chaplin’s world.

A Vevey, surplombant le lac Léman, le manoir habité pendant 25 ans par Charlie Chaplin a été transformé en musée. 
Au cœur de la Riviera suisse, à la limite des vignes classées au patrimoine mondial de l’Unesco, le citoyen britannique a travaillé à ses mémoires, aux scénarios et aux musiques de ses derniers films, jusqu’à la fin de sa vie en 1977.
Au temps du 
maccarthisme, la première star internationale du cinéma avait perdu son visa américain.
L’envergure politique de Sir Charles est évoquée dans un parcours menant de son bureau
 jusqu’à une salle de projection pour séquences familiales où Oona sa quatrième femme accompagne son vieux mari.
Ils avaient 36 ans d’écart et huit enfants sont nés de cette union.   
Nous croisons là nos premières effigies parfaitement reproduites en cire par les ateliers Grévin.
Ainsi Einstein en train de s’examiner la langue dans la salle de bain.
Ils s’étaient rencontrés en 1931: 
«- Ce que j’admire le plus dans votre art, c’est son universalité. 
Vous ne dites pas un mot et pourtant le monde vous comprend.
- C’est vrai, répondit Charlie Chaplin, mais votre renommée est encore plus grande.
Le monde vous admire, alors que personne ne vous comprend. »
Nous traversons un bâtiment plus récent, le Studio, les décors de ses films les plus célèbres, pour lesquels les propositions inventives ne manquent pas.
Après l’évocation de l’œuvre immense de Charlot, l’écran se soulève à la fin de la projection et ouvre sur la pauvre rue londonienne qu’il a connue enfant 
où l’on croise « The Kid », menant par un escalier affolant,
au chalet de « La ruée vers l’or », à un restaurant, au commissariat, chez le barbier, dans un magasin de vêtements et l’on peut poser en clergyman, bagnard, policeman, dictateur…
et passer, pour les plus minces ,dans les rouages des « Temps modernes ». 
Ces immersions impressionnent
comme les attractions liées à Halloween dispersées dans le grand parc chargées d'effrayer délicieusement les enfants et ceux qui les suivent.

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