samedi 5 avril 2025

Mes battements. Albin de la Simone.

L’élégant chanteur sucré, salé, sans excès, 
offre un recueil de peintures vivement colorées et de textes autobiographiques courts où se découvrent sa passion de la composition musicale et son goût des instruments.
Le touche-à-tout risquerait d’être superficiel mais sa douce originalité sans surplomb, rafraichissante et singulière se laisse entendre sur tous supports. 
Sa voix tendre est perceptible dans le récit d’une enfance picarde au sein d’une famille modeste qui se donne des allures aristocratiques sans que son originalité soit tapageuse.
Pendant 140 pages, le titre parfaitement illustré, à l’exception d’une petite bande dessinée maladroite, se justifie par l’expression de douces émotions et aussi les pulsations d’une musique mise au service de Pomme, Alain Souchon, Mathieu Boogaerts, Salif Keita …
Ce livret accompagne son dernier album « Toi là-bas » que je vais courir acquérir.
La quatrième de couverture retient cet extrait, il y en aurait tant d’autres cocasses, légers : 
« Le mercredi, après le départ de mes parents je me lançais dans la construction de ce qui devait devenir mon look. Il fallait du brillant. Du métallique. Bagues, épingles à nourrice, bracelets, anneaux, trombones, colliers, gourmettes, tout y passait. Jusqu’à la petite chaînette de la baignoire. Tant que le bouchon restait caché dans ma poche, tout allait bien. »

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