lundi 7 avril 2025

Lumière. L’aventure continue. Thierry Frémaux.

Nous revenons pendant deux heures aux débuts du cinématographe entre 1895 et 1905 : c'est un bain de fraîcheur aussi bien pour la diversité des images animées apparues pour la première fois sur les écrans que pour la façon dont les opérateurs de Gustave et Louis Lumière ont pu placer leurs caméras dont il fallait tourner la manivelle. 
« Silence on tourne ! »
Le directeur du festival de Cannes 
commente avec humour et passion les séquences initiales de 50 secondes composant un voyage commencé depuis le pont d’un bateau vers Alger ou le Japon aussi exotiques que la place Bellecour ou l’inauguration de l’Exposition universelle de Paris en 1900. 
Notre regard se trouve renouvelé devant ces films restaurés mettant en scène acrobates et familles, militaires à la parade, lavandières et foules en travelling, plans séquences, regards caméras, établissant la grammaire première de l’art du mouvement. 
La fameuse « sortie des ouvriers des usines Lumière » inscrit le travail des hommes et des femmes sur pellicule, alors que « l’arroseur arrosé » invente le premier gag. 
La musique de Gabriel Fauré, un contemporain des célèbres Lyonnais, accompagne avec délicatesse ce bouquet centenaire aux fragrances intactes.      

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