Un père et son ami en vélo, en train, en charrette,
effectuent un parcours de deuil à la rencontre de l’amie du fils suicidé.
Les deux hommes mettent de temps en temps un nez rouge, imitant
le jeune homme clown de profession, et sur ses traces s’arrêtent aux étapes où le disparu s'était arrêté,
de La Rochelle à Istanbul.
Les moments de représentation clownesques sont les meilleurs
quand l’exagération exalte la pudeur. Par contre d’autres moments qui m'ont paru trop appuyés peuvent
créer de l’embarras.
Il est difficile de critiquer une telle entreprise
documentaire, sincère, où larmes et rires se bousculent. Les improvisations excusent
la banalité de réflexions sur l’amitié, le deuil et il n’est pas sûr comme le
dit un des acteurs qu’au moment du dernier souffle on trouve le bon mot.
Les paysages sont beaux, les critiques souvent émus, mais je
n’ai pu oublier de me poser la question de conditions de tournage qui forcément
apportent une part d’artifice.
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