lundi 28 avril 2025

A bicyclette. Mathias Mlekuz.

Un père et son ami en vélo, en train, en charrette, effectuent un parcours de deuil à la rencontre de l’amie du fils suicidé.
Les deux hommes mettent de temps en temps un nez rouge, imitant le jeune homme clown de profession, et sur ses traces s’arrêtent aux étapes où le disparu s'était arrêté, de La Rochelle à Istanbul.
Les moments de représentation clownesques sont les meilleurs quand l’exagération exalte la pudeur. Par contre d’autres moments qui m'ont paru trop appuyés peuvent créer de l’embarras.
Il est difficile de critiquer une telle entreprise documentaire, sincère, où larmes et rires se bousculent. Les improvisations excusent la banalité de réflexions sur l’amitié, le deuil et il n’est pas sûr comme le dit un des acteurs qu’au moment du dernier souffle on trouve le bon mot.
Les paysages sont beaux, les critiques souvent émus, mais je n’ai pu oublier de me poser la question de conditions de tournage qui forcément apportent une part d’artifice.

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