J’ai acheté ce « tract Gallimard » pour marquer
mon soutien à « Charlie » et à l’association« Dessins pour la paix » bien que la répétition de
la thématique du crayon plus fort que les kalachnikovs souligne nos
impuissances.
Jean-Noël Jeanneney en rappelant dans une préface
l’inscription dans la loi de la liberté d’expression et du droit au blasphème
au XIX° siècle célèbre les progrès du passé, alors que présentement, les
lumières s’éteignent.
Charlie quand ça leur
chante. Aurel.
L’illustrateur d’articles du « Monde » que j’ai
connu plus original et plus juste,
rappelle qu’il s’est affiché avec le badge « Je suis
Charlie » pour mieux faire valoir sa diatribe contre certains défenseurs
de la liberté d’expression. La corporation des dessinateurs lui parait seule
habilitée à défendre le dessin de presse.
En 30 pages filandreuses,
répétitives, sans la moindre trace d’un humour dont il parle sans l’exercer,
avec une mièvrerie qu’il dénonce, il met du sel sur les plaies d’une gauche
souffreteuse.
Ses attaques mesquines contre Malka, Val ou Enthovein
n’enrichissent pas son pauvre prêche, me confortant dans des choix contraires.
Nous ne sommes pas prêts à nous réconcilier quand la laïcité passée par-dessus
bord peut être récupérée par d’autres.
Les arrangements avec la violence, la
démagogie à l’égard des communautarismes nourrissent l’extrême droite.
Donneur
de leçons avec « ses ami.e.s woke », il n’apprend pas beaucoup de
toutes les défaites qui se multiplient pourtant.
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