Ramassage des poubelles dans une ville de l’Ohio racontées
par un dessinateur en immersion en 79/80
dans le milieu des éboueurs avant son départ en fac.
« Et nous on est
là, devant le trou du cul du libéralisme, à nettoyer. »
Pendant les grosses chaleurs, la décharge encore à ciel
ouvert est nauséabonde et acrobatiques sont les tournées sous les tempêtes de
neige.
A l’époque :« Le principal poste
d'exportation des USA vers la Chine, pour plus de 10 milliards de dollars par
an, sont les déchets ! »
Les rapports entre les travailleurs sont rudes et la
hiérarchie est corrompue.
Les indifférences des usagers mettent le corps de ces
travailleurs en contact direct avec merdes de chien et cadavres d’animaux,
couches, et bouteilles pleines de pisse abandonnées par les routiers.
Les données statistiques portant sur l’histoire des ordures,
les volumes collectés ou abandonnés donnent le vertige, mais font mesurer aussi
les prises de consciences et les progrès effectuées depuis 40 ans.
« J'ai lu que des
économistes se basent sur les ordures comme indicateur économique ! Plus il y
en a sur le trottoir, plus l'économie est saine ! »
Je retiens que les couches jetables, c'est vraiment une ordure...
RépondreSupprimerDe toute façon, créer une société où les gens ne s'occupent pas personnellement de leurs déchets est une invitation à la débauche, et l'irresponsabilité, me semble-t-il.
Mais je crois que je suis très rigide maintenant...