Le musée consacré au sculpteur des femmes rondes a été
ouvert par sa muse Dina Verny.Rodin pour lequel il a travaillé avait dit :
« Oui, Maillol a
le génie de la sculpture… Il faut être de mauvaise foi, ou très ignorant, pour
ne pas le reconnaître. Et quelle sûreté dans le goût ! Quelle intelligence
de la vie, dans le simple ! Ce qu’il y a d’admirable, en Maillol, ce qu’il
y a, pourrais-je dire, d’éternel, c’est la pureté, la clarté, la limpidité de
son métier et de sa pensée… »Ses dessins et peintures, moins connus, ne manquent pas
d’intérêt.La confrontation est fructueuse avec des photographies
d’Eliott Erwiitt exposées temporairement dans des lieux qui accueillirent
précédemment « Hyperréalisme - Ceci n'est pas un corps ».Le photographe
américain né en Russie, pilier de l’agence Magnum, est connu pour ses portraits
du Che ou de Marylin mais la diversité de ses sujets : plages, couples,
enfants, chiens… en couleurs ou en noir et blanc, agrémentée d’humour est
vraiment bienvenue en ces temps ou les sourires, la légèreté se font rares.Saisissant
l’intimité sans brutalité, il travaille aussi pour la mode.Son assistant précise:
« Le noir et blanc fait la synthèse de ce qu’il voit.
La couleur est plus
descriptive, elle ajoute de la distraction.» Avare de ses
paroles, il n’en est que plus pertinent :
« Si mes photos
permettent aux gens de voir le monde d’une certaine façon,
c’est certainement
d’y voir les choses sérieuses de manière non sérieuse »
« Les planches
contact doivent rester aussi confidentielles que les paroles échangées chez le
psychanalyste ou au confessionnal ».
C'est marrant, je vois des photos qui ont du être prises en Angleterre... Oui, l'humour est précieux. De tous temps.
RépondreSupprimerLe néoclassicisme de Maillol est très épuré, et me fait penser à la peinture, à l'esthétique d'Ingrès.