mardi 28 mars 2023

Autopsie d’un imposteur. Thomas Campi Vincent Zabus.

Le titre promet d’aller dans la machinerie de l’ascenseur social, dans l’intimité d'un transfuge de classe. 
Hélas !  Bien peu de nuances, de surprises. Dans les années 50, un étudiant en droit porte sur lui l’odeur de la pauvreté et sa voisine d’en face, prostituée ne le fait pas payer. Elle l’entrainera dans des réseaux qui vont lui permettre de payer ses dettes.
Le maquereau cite Shakespeare : 
« Le temps est le souverain des hommes
car il est leur créateur, comme il est leur tombeau
et il leur octroie ce qu’il veut non ce qu’ils demandent. » 
Malgré quelques cadavres, le dialogue entre un narrateur et le personnage principal, attrait principal de ces 78 pages, donne à cet album une dominante ironique à défaut d’être subtile.
Les dessins agréables facilitent la lecture de ce destin sans surprise, où les masques collent à la peau quand les apparences structurent la société bruxelloise d’avant l’exposition universelle.

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