lundi 27 mars 2023

Le retour des hirondelles. Li Ruijun.

En Chine, un homme et une femme après un mariage arrangé se construisent un destin commun. 
Seul un âne les aide dans leurs travaux mais par exemple les images du blé vanné comme au moyen-âge n’insistent pas dans le pittoresque. 
La poésie des saisons prometteuses est bien là dans une atmosphère paisible bien que la misère la plus mordante soit aggravée par des personnages sans scrupules.
Mais les deux héros déshérités sont d’une telle intégrité que la maison qu’ils construisent brique à brique, œuvre d’une vie, semble un palais où un œuf est un trésor et l’empreinte de cinq grains de blé, un bijou d’amour pour l’éternité.
Même si certaines scènes sont parfois insistantes, ce voyage aux confins de la mondialisation, par ailleurs titré «Return to Dust», constitue un beau témoignage de dignité humaine.

1 commentaire:

  1. Cela m'intéresse, et m'encourage de sentir qu'un tel film a été tourné. J'espère qu'il n'est pas devenu simplement pittoresque dans la Chine contemporaine. Philémon et Baucis en Chine, et maintenant ? Oui.

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