Nous trouvons facilement à nous garer près
du musée de la BD situé de l’autre
côté de la Charente, loin des ruelles pentues du centre-ville.
https://blog-de-guy.blogspot.com/2023/02/sur-la-route-dangouleme.htmlLa cité internationale du 8ème
art a trouvé refuge dans les anciens chais Magelis réhabilités joliment, avec
ses façades blanches, mis en valeur au centre d’une large esplanade exploitée
par 3 foodtrucks discrets disposant de quelques tables et chaises pour la
restauration.- Loin des foules, nous n’attendons pas pour
obtenir nos billets tarif vieux (5€), et débutons la visite par une exposition
titrée : de Popeye à Persépolis,
bande dessinée et cinéma d’animation. Nous nous attendrissons devant les
couvertures des livres de notre enfance voire de celle de nos parents, Felix le
chat, Pimpampoum, les pieds nickelés,
Popeye, des comics et bien d’autres…., dans une rétrospective chronologique
bien fournie allant de l’origine du genre à nos jours. Des images d’Epinal, des
caricatures, le livre imagé de la vie d’un homme du XVI° s’insèrent
naturellement parmi nos personnages
familiers. Nous découvrons des machines d’images ou pantomimes
lumineuses d’autrefois, pleines de magie qui nous émerveillent encore avec
leurs mécanismes astucieux. Des extraits de film du début du cinéma, des
photographies complètent le propos- Plus de notre temps, l’exposition
« Belle Saison d’Edmond Baudoin »
présente des planches où les
caractéristiques de l’artiste se reconnaissent immédiatement, que ce
soit par son trait et son graphisme, ou encore par le blanc et le noir
omniprésents, le noir pour le trait ou en aplats appliqué au pinceau . D’autres
dessinateurs figurent à ses côtés- Une expo
temporaire promeut le travail de Fabcaro,
de son vrai nom Fabrice Caro, à travers les pages de ses albums, qu’il s’agisse
de « Zai zai zai » de « Grenoble » ou de
« Jade ». Il ne manque pas d’humour pour dénoncer les poncifs, parler
du quotidien, relater sa vie familiale ou les relations de couple. Les Extraits
de « Carnets du Pérou » « Et si l’amour c’était d’aimer »,
« Formica une tragédie en 3 actes » « La bredoute parce que tout
le monde est différent de chacun » nous ravissent.- Pour les
petits, le musée a prévu un coin enfant qui met
à disposition des déguisements
dont celui du marsupilami (à ma
taille !), des jeux de sociétés des livres BD des coloriages et des
canapés. Ainsi les parents peuvent-ils s’échapper un moment et se consacrer à la lecture des
planches trop dense pour leur
progéniture.Lorsque nous
arrivons à la sortie, nous constatons que nous avons passé 3 heures dans le
musée !Une pause
s’impose et en l’absence de restaurant dans les parages immédiats, nous apprécions
de pouvoir nous asseoir à l’ombre d’un parasol d’un foodtruck et de nous
sustenter de burgers.Reposés et
repus, nous empruntons ensuite la passerelle Hugo Pratt. Elle enjambe la
Charente et une petite île, et rend hommage au dessinateur dont elle porte le
nom en arborant l’effigie de son
célèbre héros : Corto Maltese. Sa statue s’élève face à la rivière et
scrute l’horizon.
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