mercredi 1 mars 2023

Angoulême # 2

Nous trouvons facilement à nous garer près du musée de la BD situé de l’autre côté de la Charente, loin des ruelles pentues du centre-ville.  
https://blog-de-guy.blogspot.com/2023/02/sur-la-route-dangouleme.html
La cité internationale du 8ème art a trouvé refuge dans les anciens chais Magelis réhabilités joliment, avec ses façades blanches, mis en valeur au centre d’une large esplanade exploitée par 3 foodtrucks discrets disposant de quelques tables et chaises pour la restauration.
- Loin des foules, nous n’attendons pas pour obtenir nos billets tarif vieux (5€), et débutons la visite par une exposition titrée : de Popeye à Persépolis, bande dessinée et cinéma d’animation.
Nous nous attendrissons devant les couvertures des livres de notre enfance voire de celle de nos parents, Felix le chat, Pimpampoum,  les pieds nickelés, Popeye, des comics et bien d’autres…., dans une rétrospective chronologique bien fournie allant de l’origine du genre à nos jours.
Des images d’Epinal, des caricatures, le livre imagé de la vie d’un homme du XVI° s’insèrent naturellement  parmi nos  personnages  familiers.
Nous découvrons des machines d’images ou pantomimes lumineuses d’autrefois, pleines de magie qui nous émerveillent encore avec leurs mécanismes astucieux. Des extraits de film du début du cinéma, des photographies complètent le propos
- Plus de notre temps, l’exposition « Belle Saison d’Edmond Baudoin » présente des planches où les  caractéristiques de l’artiste se reconnaissent immédiatement, que ce soit par son trait et son graphisme, ou encore par le blanc et le noir omniprésents, le noir pour le trait ou en aplats appliqué au pinceau . D’autres dessinateurs figurent à ses côtés
- Une expo temporaire promeut le travail de Fabcaro, de son vrai nom Fabrice Caro, à travers les pages de ses albums, qu’il s’agisse de « Zai zai zai » de « Grenoble » ou de « Jade ». Il ne manque pas d’humour pour dénoncer les poncifs, parler du quotidien, relater sa vie familiale ou les relations de couple. Les Extraits de « Carnets du Pérou » « Et si l’amour c’était d’aimer », « Formica une tragédie en 3 actes » « La bredoute parce que tout le monde est différent de chacun » nous ravissent.
- Pour les petits, le musée a prévu un coin enfant qui met  à disposition  des déguisements dont celui du marsupilami  (à ma taille !), des jeux de sociétés des livres BD des coloriages et des canapés. Ainsi les parents peuvent-ils s’échapper un moment  et se consacrer à la lecture des planches  trop dense pour leur progéniture.
Lorsque nous arrivons à la sortie, nous constatons que nous avons passé 3 heures dans le musée !Une pause s’impose et en l’absence de restaurant dans les parages immédiats, nous apprécions de pouvoir nous asseoir à l’ombre d’un parasol d’un foodtruck et de nous sustenter de burgers.
Reposés et repus, nous empruntons ensuite la passerelle Hugo Pratt. Elle enjambe la Charente et une petite île, et rend hommage au dessinateur dont elle porte le nom en arborant   l’effigie de son célèbre héros : Corto Maltese. Sa statue s’élève face à la rivière et scrute l’horizon.

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