« Quand on
arrive en ville » ainsi que le clame une des chansons entrainante de
la comédie musicale de retour à Boulogne, le provincial a tendance à aller
vers les lumières des succès immémoriaux de quarante ans d’âge.
« Le blues du
businessman » comme il est nommé dans Le Petit Prince fut chanté par
Tapie et si «Le monde est
stone »,
il y a toujours possibilité de se tenir «Les uns contre les autres »
car «SOS d’un
terrien en détresse »:
on a toujours «Besoin
d’amour».
L’œuvre quarantenaire vue par six millions de personnes peut être jugée
prophétique, sans les stigmates du temps, même si Balavoine, Diane Dufresne,
FabienneThibeault, France Gall, Maurane ne sont plus à l’affiche.
L’opéra rock de Michel Berger
et Luc Plamondon
en met plein les yeux et ses musiques évincent en les esthétisant la
fascination face à la violence, voire les délices d’un abandon à son ravisseur.
L’underground aux obscurités attirantes n’est pas si loin
des lanternes scintillantes du showbiz et les rêves de notoriété, les gourous, les
manipulations sont toujours d’actualité.
Les
patronymes Zéro Janvier, Johnny Rockfort, Cristal, qui pourraient figurer dans
quelque BD facile sont transparents et tous les chanteur.se.s ne sont pas à la
hauteur de Marie-Jeanne, mais dans une salle de la taille d’un stade pour un
spectacle de trois heures, on serait amené à dire qu’on en a pour son argent
(75 € la place quand même).
Tout à fait prévisiblement, je peux dire que je suis contente de ne pas y avoir été. Je préfère des plaisirs plus... feutrés, disons.
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