mardi 14 septembre 2021

Le roman des Goscinny. Catel.

Il était vraiment dans l’ordre des choses qu’une bande dessinée rende hommage au scénariste de tant d’histoires dont les personnages sont passés à la postérité :
Iznogoud, Oumpah-Pah, Prudence Petitpas, Le Petit Nicolas,
Lucky Luke qui a survécu à la disparition des auteurs,
comme Astérix
Le succès venu après des années difficiles de Buenos Aires en passant par New York a entrainé des critiques dont celle de chauvinisme et de racisme qui ne pouvaient qu’affecter celui dont un des membres la famille disait avant de finir à Auschwitz  : 
« Les nazis je les possède, car je suis à la fois juif et franc-maçon : ils ne pourront pas me tuer deux fois. »
Il faut 382 pages à la dessinatrice Catel plutôt encline à mettre les femmes en valeur
pour retracer le destin de celui dont elle inclut des dessins qui valent surtout pour les caricatures sous le titre «  Naissance d’un gaulois ». 
Les dialogues qu'elle mène avec Anne Goscinny enrichissent le propos en évoquant leur amitié et les épreuves traversées pour surmonter un deuil précoce. 
René, paresseux contrarié, très tôt déterminé à faire de l’humour sa profession, a beaucoup travaillé en duo et fait émerger bien des talents. Il a ravi des millions de lecteurs. Les sourires qui accompagnent sa vie romanesque lui en ont fait surmonter les difficultés. 
Ils alimentent chez le lecteur une version optimiste de la vie. Vital en ces temps fatigués.

1 commentaire:

  1. Merci pour tes recommandations. Je pourrais... à cet âge tardif, me mettre à la BD que j'ai désertée jusque maintenant. On n'est jamais trop vieux pour changer de cap, et apprendre de nouveaux tours.

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