lundi 6 septembre 2021

Les fantasmes. Stéphane et David Foenkinos.

Comme on était là après nous être trompés d’horaire et que la bande annonce promettait une comédie, nous y sommes allés en souriant à la caisse : 
«  Deux fantasmes s’il vous plait »
Je me suis rappelé d’un gag de Woody Allen camouflant un magazine érotique mais au moment de payer, la caissière interpelle tout fort son chef : 
«  Orgasme, c’est combien déjà ? »
Je meuble avant de me positionner parmi les avis tranchés à propos de ce film à sketchs où entre abstinence et exhibitionnisme sont présentés quelques bizarreries : jouir des larmes ou de la mort, flasher sur la sœur de sa compagne, jouer des rôles.
Nous passons un moment agréable justement parce que ce n’est pas un monument du cinéma. Des petites notations bien vues, mais pas de surprises, d’interrogations profondes, de complexité dans cette diversité des chemins pour accéder au plaisir.
Les visages sont connus : Carole Bouquet, Monica Belluci, Denis Podalydès, mais il n’y a pas de dépassement de fonction comme on dit au foot. Si on peut apprécier que rien de scabreux ne survient, quelques brins de folie supplémentaires auraient mieux fait reluire l’ensemble comme celui qu’apporte Karine Viard en professeur des écoles à guêpière.

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