mercredi 1 septembre 2021

Bourges

Nous 
repartons en  direction du Berry et nous atteignons BOURGES à 16h.
Nous trouvons à stationner au parking d’Auron en bordure de la ville 
pour nous orienter ensuite vers l’Office du tourisme qui nous procure un circuit pédestre reliant les incontournables de la ville.
Nous l’entamons immédiatement  motivés par  une douce chaleur  enfin revenue.
La  première visite vivement recommandée est la cathédrale Saint Etienne.
Avant d’y entrer, nous  regardons amusés le tympan de la baie principale et centrale ; 
il présente un jugement dernier clairement décryptable, bien éclairé par les rayons du soleil à cette heure. Comme souvent, l’enfer recèle de détails et représentations plus drôles et imaginatives que le paradis : ainsi, le Léviathan apparait la gueule maintenue ouverte par un démon, quant à l’un des diables, le sculpteur n’a pas hésité à le doter d’une queue bien visible et bien humaine….
Le tympan du 2ème portail situé à l’emplacement du transept manquant, est dédié au Christ et aux quatre évangélistes évoqués à travers leurs symboles : l’homme ailé, le taureau, l’aigle et le lion. Il subsiste encore quelques restes de peinture discernables sur la pierre.
Au niveau de la construction, la cathédrale  possède cinq portails côté occidental.
Sans transept elle se partage en cinq nefs  en pyramide et symétriques : la nef centrale s’élève le plus haut, puis les 2 latérales qui l’encadrent  montent un peu moins, 
comme  celles sur les côtés, les plus basses.
Les vitraux conservés du XIII° favorisent la couleur rouge, pas de polémique ici à propos du bleu,  originaire d’Amiens ou de Chartes. 
Plus simples qu’à Chartres, ils sont aussi plus à hauteur d’yeux (ou hauteur Dieu).
La suite du parcours nous amène dans la rue Bourbonnoux, caractérisée par ses vieilles maisons aux façades à pans de bois datant du XV°.
Nous baguenaudons jusqu’à l’Hôtel Lallemant d’époque renaissance dont nous n’apercevrons que la magnifique cour intérieure avant la fermeture du musée,
puis vers la place Gordaine, agréable, bordée de maisons à pans de bois où il fait bon se reposer et pourquoi pas s’attabler à un bistrot.
Notre circuit continue en direction de l’hôtel des Echevins, qui  sert aujourd’hui d’écrin prestigieux au musée du peintre Estève ; là encore il est trop tard pour que nous puissions le visiter.
Nous changeons de style et de temps en découvrant les belles façades  art déco  des grands magasins Aubrun et des galeries Lafayette rue Moyenne avant un retour au  gothique, civil et mâtiné de renaissance dont le palais Jacques Cœur est un bel exemple.
Nous retournons sur nos pas par la rue d’Auron, prolongée par le boulevard Auron jusqu’à la voiture que nous récupérons pour nous rendre à notre AirB&B. 
Nous allons loger dans une petite maison occupée par un  monsieur qui travaille sur les marchés où il vend et promeut une marque de café, comme nous pouvons le lire sur la camionnette en stationnement dans la cour.
Après nous être installés, nous repartons pour le centre-ville, et nous nous garons vers la préfecture ; il est 20h.
Pas vraiment affamés après le repas de midi, nous faisons le choix d’un bar à vin du nom de la cave des Beaux près de la place Cujas; nous y consommons un verre de Sancerre et des tapas assis en terrasse en attendant la tombée du jour pour assister aux Nuits Lumière.
Pour cela Il nous suffit de suivre les lampadaires et les petites lampes au sol de couleur bleue ; ces balises, comme un fil conducteur, nous guident vers les monuments  sur lesquels sont projetées des lumières et des images pendant  que des lecteurs amateurs en costumes du XV débitent un texte en fonction du site, plus ou moins audible et bien lu. 
Sont ainsi mis en valeur : la façade du palais Jacques Cœur, le musée des meilleurs ouvriers de France, l’hôtel Lallemant, celui des Echevins, nous laissons par manque de temps l’ancien Evêché et les remparts gallo romains. Chaque projection commence par le rappel des gestes barrières en raison de la Covid, et par la même traversée filmée d’un ours, symbole du duc de Berry.
Quant à la Cathédrale, elle échappe au son et lumières, simplement sublimée par l’éclairage généreux qui accentue ombres et lumières.
23 h marque la fin des représentations, les rues se vident.

 

1 commentaire:

  1. Merci pour la visite, Guy. La ville et ses monuments sont alléchants. Nous aimons Le Mans aussi pour ses beaux monuments, bien mis en valeur.

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