samedi 8 mai 2021

Secouez la neige. Alain Rémond.

La notoriété de l’auteur encore présente dans mes souvenirs
m’a conduit à choisir ce petit livre de 76 pages comme on en fabrique de plus en plus.
Las, la maigre intrigue autour de coups de téléphone entre Jérome Epilogue et son amoureuse aurait pu tenir au format d’une nouvelle, voire une brève chronique comme il savait en rédiger avec légèreté jadis.
Le caractère cocasse revendiqué est téléphoné, plombé par des répétitions barbantes qui veulent signifier l’incommunicabilité entre les êtres mais ne débouche que sur la déception de voir s’abimer une plume sans l’humour que j’eus apprécié. L’absurde des situations est laborieux, les sentiments absents.
Le titre appelant la poésie, était déjà démenti par le bandeau qui proclamait : « Irrésistible Epilogue » du nom de l’employé de bureau né à Romorantin, pâle et triste narrateur de cette histoire dispensable.

1 commentaire:

  1. Je me souviens d'Alain Rémond, et l'époque où je lisais sa chronique dans Télérama. Mon Dieu, ça fait longtemps. J'ai lu un de ses petits livres, par curiosité. Il n'était ni vraiment bon, ni franchement mauvais. Certes, il ne m'a pas transporté.
    En vieillissant, je vois bien qu'on a besoin d'avoir... très froid, ou très chaud, en sentant la vie qui se retire comme la vague sur la plage. Alors, Alain Rémond, je le laisserai là où il est, s'il ne laisse ni chaud, ni froid.

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