lundi 3 mai 2021

Niagara. Henry Hathaway.

En 1953 on s’émerveillait de la couleur en scope et de la rouge robe de Marilyn, mais le noir de cette catégorie de production s’est effacé avec le temps.
Ce film a le charme kitch d’un vieux Paris Match à feuilleter sans prendre le temps de le relire : la psychologie très sommaire des personnages disparaît derrière les vrombissements et les éclaboussures du site exceptionnel « des eaux tonitruantes »à la frontière des EU et du Canada.
La belle ne se démaquille jamais et garde en toutes circonstances sa démarche exagérément chaloupée, son mari trompé bien que taciturne se confie d’emblée à une voisine d’hôtel en voyage de noces, dont le mari à l’éternel sourire agace autant que son ridicule patron.
Quelques plans sont magnifiques et l’on peut distinguer les scènes tournées en studio accentuant certains artifices du scénario qui réserve quand même des surprises avec un dénouement préparé par une tension croissante.

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