samedi 6 mai 2017

XXI. Printemps 2017.

Le dossier principal (50 pages sur 200) concernant la Turquie s’intitule « Le mystère turc » qui  ne semble plus guère épais, tant le sujet est traité, ne serait ce que par le frère semestriel en photos : 6 mois, du présent trimestriel de référence.
http://blog-de-guy.blogspot.fr/2017/04/6-mois-printemps-ete-2017.html
Mais la rencontre d’Emmanuel Carrère avec des partisans d’Erdogan est intéressante,
et la vie d’une religieuse syriaque gardant une église dont tous les fidèles ont fui est pathétique. 
Une marieuse dont le commerce s’exerce parmi les réfugiées syriennes achetées pour des maris polygames veufs ou célibataires a beau avoir un téléphone portable, c‘est bien d’esclavage dont il est question.
Le récit photographique concernant un orchestre classique, « El camino », qui recrute dans les quartiers difficiles de Pau est vivant, positif.
Il faut bien cette pause salutaire avant le récit du périple d'un « bateau sans nom » auprès des acteurs du sauvetage et des survivants d’un choc entre une « bétaillère des mers » partie de Libye et un porte conteneurs venu à sa rencontre.
Les restrictions aux libertés à Singapour visant un meilleur des mondes et remettant en cause les possibilités d’avoir des enfants en paraissent  bien relatives.
Le vieillissement des détenus (12% de la population carcérale) constitue un reportage utile qui met le doigt sur l’absurdité de certaines situations. Par la richesse de l'écriture des portraits de détenus  sont émouvants comme celui d’une directrice de prison dynamique, je dirai atypique, mais je suis alors dans les schémas : une humaniste en baskets rouges.
Martin Winckler, l’écrivain de « La maladie de Sachs » en est un autre d’humaniste. L’entretien avec lui, prend son temps comme chaque reportage - c’est ce qu’il y a de précieux dans cette publication – aborde des débats concernant la médecine et tout citoyen : la douleur, les IVG, les labos...
L’histoire d’un faussaire en vin rattrapé par un vigneron bourguignon se lit comme un polar et la loi du dénommé Bang, un escroc sanguinaire, en Amazonie comme un thriller incroyable.
La BD de Tronchet familier de la revue relatant son séjour dans l’île des Nattes au large de Madagascar explore la question : « Combien de temps un occidental urbain du XXI° siècle peut-il survivre sans smartphone, sans Internet et même sans électricité ? »  Nous faisons un tour du côté de nos fantasmes de paradis terrestre et aussi des rôles respectifs et pouvant permuter, d’un père avec son fils. 

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