Le dossier principal (50 pages sur 200) concernant la
Turquie s’intitule « Le mystère
turc » qui ne semble plus guère
épais, tant le sujet est traité, ne serait ce que par le frère semestriel en
photos : 6 mois, du présent trimestriel de référence.
http://blog-de-guy.blogspot.fr/2017/04/6-mois-printemps-ete-2017.html
http://blog-de-guy.blogspot.fr/2017/04/6-mois-printemps-ete-2017.html
Mais la rencontre d’Emmanuel Carrère avec des partisans
d’Erdogan est intéressante,
et la vie d’une religieuse syriaque gardant une église dont
tous les fidèles ont fui est pathétique.
Une marieuse dont le commerce s’exerce parmi les réfugiées
syriennes achetées pour des maris polygames veufs ou célibataires a beau avoir
un téléphone portable, c‘est bien d’esclavage dont il est question.
Le récit photographique concernant un orchestre classique,
« El camino », qui recrute dans les quartiers difficiles de Pau est
vivant, positif.
Il faut bien cette pause salutaire avant le récit du périple d'un « bateau sans nom » auprès des acteurs du sauvetage et des survivants d’un choc entre une « bétaillère
des mers » partie de Libye et un porte conteneurs venu à sa rencontre.
Les restrictions aux libertés à Singapour visant un meilleur
des mondes et remettant en cause les possibilités d’avoir des enfants en
paraissent bien relatives.
Le vieillissement des détenus (12% de la population
carcérale) constitue un reportage utile qui met le doigt sur l’absurdité de
certaines situations. Par la richesse de l'écriture des portraits de détenus sont émouvants comme celui d’une directrice de prison dynamique, je dirai
atypique, mais je suis alors dans les schémas : une humaniste en baskets
rouges.
Martin Winckler, l’écrivain de « La maladie de
Sachs » en est un autre d’humaniste. L’entretien avec lui, prend son temps
comme chaque reportage - c’est ce qu’il y a de précieux dans cette publication –
aborde des débats concernant la médecine et tout citoyen : la douleur, les
IVG, les labos...
L’histoire d’un faussaire en vin rattrapé par un vigneron
bourguignon se lit comme un polar et la loi du dénommé Bang, un escroc
sanguinaire, en Amazonie comme un thriller incroyable.
La BD de Tronchet familier de la revue relatant son séjour
dans l’île des Nattes au large de Madagascar explore la question : « Combien de temps un occidental
urbain du XXI° siècle peut-il survivre sans smartphone, sans Internet et même
sans électricité ? » Nous
faisons un tour du côté de nos fantasmes de paradis terrestre et aussi des
rôles respectifs et pouvant permuter, d’un père avec son fils.
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