mercredi 10 octobre 2012

XXI. Automne 2012.



Les reproches d’une lectrice à l’égard du pessimisme des reportages photographiques dans « 6 mois », l’autre production du groupe, ne peuvent s’appliquer à cette livraison du trimestriel de 200 pages qui a ouvert une autre façon de raconter le monde, moins soumise aux anecdotes de l’actualité, mais au cœur des interrogations présentes.
Il y a de nombreux portraits de belles personnes : cette congolaise qui arrive à scolariser sa fille contre l’avis de son mari, le financier de Merrill Lynch qui se consacre maintenant au micro crédit, le belge qui élève des rats démineurs, la franco colombienne disciple de Nicolas Hulot  devenue haute conseillère à l’environnement, un conciliateur bénévole à Drancy, une procureure en Sicile…
Même si je n’arrive pas à suivre toute la complexité  de la situation du Rwanda, l’atmosphère paisible, pour raconter des drames, dégagée par le récit graphique de Stassen, son honnêteté fait avancer notre compréhension. A Kigali où de hauts immeubles ont poussé, les sacs plastiques sont maintenant  prohibés, et le port des tongs est interdit.
Le reportage photographique de ce numéro 20 concerne le retour à la terre de jeunes américains et le dossier principal est consacré aux secrets de famille dans le monde juif, à Tel Aviv,  à Jérusalem, en Ukraine. Le documentaire portant sur l’installation de l’électricité dans un village du haut atlas marocain pose l’éternelle question de la modernité. Un film doit sortir sur le sujet : « Le  Thé ou L’électricité ».

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