Je vais souvent aux concerts de musique avec un brin d’appréhension surtout que la réputation de l’américain en minimaliste répétitif peut refroidir.
Je suis revenu de cette soirée de musique vivante au cinéma, emballé, et si je goûte en général surtout les images, cette fois j’ai préféré de loin la musique.
Le film de 1931 n’est pas démodé, il est au-delà des modes, un archétype à connaître, mais je préfère la mésange à la chauve-souris, un Côte du Rhône à une resucée d’hémoglobine fut elle prélevée à un cou mignon et les espaces d’un thé au Sahara plutôt que le carton pâte Transylvanien.
Au début du cinématographe, un musicien jouait du piano sous l’écran, ce soir ils étaient quatre à la MC2, le Kronos Quartet, avec des cordes et deux en plus aux claviers, à illustrer les images déjà expressives, créant une ambiance bien plus sophistiquée que ne le décrivaient les décors et les mines sans surprise des acteurs.
La tension était là avec ce qu’il faut de reprises, de montées : de quoi ressortir exsangue, mais c’était pour de rire.
Ce type de concert est pédagogique et si, comme pour une rock star, de jeunes lycéennes sont allées solliciter des autographes, à celui qui a composé aussi la musique de « The hours », c’est que c’était gagné ! La pop avait rencontré la musique savante.
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