L’élégant trimestriel l’Alpe édité par les éditions Glénat et le Musée dauphinois consacre sa livraison de cet hiver à « La planète Grenoble » avec en couverture une vue à 360° de la capitale des Alpes prise depuis la tour Perret.
Beaucoup de photographies sont l’œuvre de Vincent Costarella qui a déjà cadré les différentes cultures caractéristiques d’une des villes les plus cosmopolites de France.
Un article original donne le point de vue des montagnes, et un navigateur passe des océans aux nuages, alors qu’une canadienne qui compare la ville à d’autres dans leur rapport à la montagne qui les environne livre son regard affectueux.
Doisneau était venu à Grenoble et si ces photos là ne sont pas passées à la postérité, elles illustrent des pages consacrées aux travailleuses de Brun en particulier, alors que les hommes en bleu de Nerpic par exemple ne sont pas oubliés.
Les discours à propos de Grenoble sont décryptés par Pierre Frappat, un expert qui publia en 1979 « Grenoble, le mythe blessé ».
Michel Destot en montagnard urbain dialogue avec un alpiniste parisien Robert Paragot.
Nous suivons JJ Rousseau herborisant dans les parages.
Et avant les pages recensant les expos, les rencontres, un article concernant la convention alpine pose, pour cette institution qui fête ses vingt ans, la question de sa raison d’être.
Un port folio chamarré ajoute du charme aux 86 pages qui reflètent bien le souci pédagogique permanent du Musée dauphinois.
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