J’extrais d’un poème d’Emile Verhaeren pris dans l’inépuisable recueil d’Albine Novarino "366 jours de poésie" 
pour l’année qui s’en va :
« Dites, l’entendez- vous venir au son des glas, 
Venir du fond des infinis là-bas,
La vieille et morne destinée ? 
Celle qui jette immensément au tas 
Des siècles vieux, des siècles las, 
Comme un sac de bois mort, l’année. » 
Et de Luce Guilbaud pour l’année qui vient :
«  Année nouvelle
donne-moi les fruits d’or 
dont chaque graine 
égrène les notes
qui chantent  la douceur
d’aimer en arpège
jusqu’aux montagnes bleues
derrière l’horizon. »
 

 
Peu sensible au second extrait.
RépondreSupprimerJ'ai aimé Verhaeren, plus en accord avec mon humeur.
Et bonne année!!!
meilleurs voeux! Peut-être nous rencontrerons-nous dans Grenoble un de ces jours...!
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