A ne pas mettre devant les yeux de quelqu’un qui serait allergique à l’art contemporain:
la démarche de l’artiste allemand est difficile à saisir,
l’élève de Polke se définissant lui-même dans le courant « Bad painting ».
Chaque salle du bel espace qu’offre le carré d’art à Nîmes ne s’organise pas d’une façon chronologique mais regroupe quatre étapes où la peinture va vers sa fin.
1. Des œuvres abstraites où l’objectif de créer la confusion est atteint.
2. Des peintures grises seraient les plus proches d’une figuration mais cultivent également le flou, le barbouillé.
3. Dans les peintures où intervient un ordinateur on pourrait déceler quelques rythmes mais des taches brouillent tout esthétisme.
4. Les essuyages les plus récents gardent la mémoire de gestes et l’abstraction paraitrait lyrique exprimée sur un support blanc ou sur fond d’affiche qui font intervenir un « bruit » comme on dit dans le petit livret d’accompagnement.
Le souci pédagogique est évident avec des médiateurs présents dans chaque salle pour nous permettre d’aborder avec plus de bienveillance une visite qui n’est pas faite -surtout pas- pour susciter l’émotion et semble se méfier de toute réflexion.
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