Le dimanche, nous ne pouvons rater dans le quartier du Rastro le plus grand marché aux puces d’Europe dit-on,
bien que nous n’en ayons parcouru qu’une infime partie, le temps de marchander un objet articulé original venant de Galice dont nous ne savons s’il s’agit d’un jouet ou d’un ustensile pour procession.
Après un brunch chez des Sud Américains où je me dispenserai
cette fois de récidiver avec un hamburger végan,
nous nous rendons à nos
retrouvailles avec Le Guernica de Picasso au musée Reina Sofia.
Installé dans un ancien hôpital avec une
extension de Jean Nouvel au bout du Paseo du Prado, il contient de nombreuses
réalisations modernes. Nous ménageons notre plaisir en déambulant parmi les
salles où figurent des Dali dont nous pouvons mesurer l’étendue du talent, des Miró inattendus…
Et quand vient notre tour
après de nombreux visiteurs, nous prenons notre temps pour observer une œuvre
majeure de l’histoire de l’art et nous vérifions encore une fois que la rencontre
avec l’original permet de découvrir des éléments qu’aucune reproduction ne peut
livrer.Une colombe tracée en noir sur noir apparaît comme la diversité des moyens employés, les coulures. La vigueur est palpable. Les travaux préparatoires, les esquisses exposées autour du phare du cubisme de 7 m de long ajoutent de l’intérêt à la visite, comme les films d’époque ajoutent à l’émotion et renforcent le sentiment de vivre un moment exceptionnel.
Le soleil en son couchant n’était pas dans une grande forme
mais dans son parc le temple d'Amon à côté du palais royal dominant les alentours est un beau lieu de
rendez-vous. Cette construction venant de Debod offerte par l’Egypte après la
construction du barrage d’Assouan date de deux siècles avant notre ère.
Pour le soir, de
jeunes français installés à Madrid nous ont livré du homard de Galice venant du
plus grand marché aux poissons du monde après Tokyo, histoire de clore avec
raffinement notre séjour dans notre élégant RBNB donnant sur les toits
madrilènes.
Le lendemain avant d’embarquer nous nous rendons au palais
royal car en ce lundi de Pâques le musée Thyssen est fermé.
Si tapis, lustres,
lourdes tentures, tables démesurées, sont attendus,
la majesté de l’escalier,
la patte de Tiepolo aux plafonds,
la diversité des ameublements des nombreuses
pièces rendent la visite tout à fait intéressante et invitent à approfondir nos
connaissances historiques.
Nous n’en sommes plus à Juan Carlos mais à son fils,
comment s’appelle-t-il ?
Felipe VI qui a épousé une journaliste de Télévision.
Il n’habite pas ce palais datant du milieu du XVIII° siècle, bâti à la place de l’Alcázar qui avait brûlé, il risquerait d’être dérangé par les touristes venus du monde entier.
Felipe VI qui a épousé une journaliste de Télévision.
Il n’habite pas ce palais datant du milieu du XVIII° siècle, bâti à la place de l’Alcázar qui avait brûlé, il risquerait d’être dérangé par les touristes venus du monde entier.
Comme pour ce
majestueux bâtiment comportant 2000
pièces dont on n’en visite qu’une trentaine,
ces trois jours où nous avons
assuré les fondamentaux touristiques, nous ont ravis, mais appellent un autre
séjour plus long.