Depuis son tabouret l’homme en surpoids voyage grâce à son gracile comparse qui court dans tous les sens, brandissant des cartons annonçant
nuages et ferry, jouant la mouette et un phare à un rythme endiablé. Les
rires n’ont pas cessé pendant une heure vingt.
Les Monty Python figurent comme référence et le mot anglais « slapstik » peut
caractériser cette forme d’humour burlesque, quand deux bâtons entrechoqués
imitent une claque.
C’est pas tous les jours qu’on rigole, alors le public ne
s’en prive pas qui a fait de ce voyage au pays des stéréotypes un succès depuis
deux ans.
Ils « cartonnent. »
Ils ont le sens du public quand ils se disent agacés par les
claquements de mains des spectateurs et nous marchons puisqu'il faut prendre à
partie le méchant qui nous le rend bien.
Quand le maladroit marche dans le caca, parle une langue
inventée, et que tout tourne autour d’une séduisante sirène, nous revenons, allégés, en
terre d’innocence, nous délectant de blagues nulles et d’’engueulades pour de
faux.
Voilà du théâtre populaire où emmener toutes les classes qui
apprécieront l’inventivité, l’humour des deux compères, nous en mettant
plein les yeux, le ventre, avec trois fois rien : du scotch et des
feutres, des emballages.
Il faut plus de cinq heures pour installer les 500 cartons avant la
représentation et refaire la
marmotte passée à la broche, remettre dans leur boite tous les éléments qui se
sont déchainés : pluie, neige et grêlons, donner un coup de balai.
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