Les feuillages sont flamboyants à Comfort Notch
(réconfort, entaille), où revient Kat, mère célibataire, accompagnée de sa fille Sybil
après la mort de la grand-mère détestée.
Les dessins tourmentés, parfaits pour évoquer le
fantastique, alternent avec des ambiances plus apaisées, pas moins inquiétantes.
Le livre de 232 pages est « relié cartonné drapé dans un geltex nieve au grain léger
rappelant l’écorce d’une jeune pousse et frappé par un fer à chaud afin de
sceller la malédiction. »
Nous voilà tout de suite dans l’ambiance avec ce bel objet
pour lequel je reprends les qualificatifs d’autres commentateurs, n’étant pas
du tout un amateur du genre
« horrifique américain » voire du « folk horror ».
Bien que les couleurs éclaboussent des traits tranchants, je
suis resté spectateur d’une angoisse exponentielle. Malgré une comptine
obsédante et des visages horribles, la peur ne vient pas, comme les
enfants attendus pour Halloween lorsqu'ils viennent frapper à la porte accompagnés par
maman qui veille sur ses monstres sympathiques.
De vraies horreurs occupent tellement nos écrans que celles
de la bibliothèque ne peuvent nous effrayer.
Elles n’arrivent même pas à
distraire, malgré quelques intrigues épouvantables vraiment trop tarabiscotées.
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