mercredi 8 janvier 2025

La Traviata. Verdi. Rohrer, Le cercle de l’harmonie.

Il y a quelques années, nous avons eu l’occasion de voir à plusieurs reprises la «  Ménagerie de verre » de Tennessee Williams ; en ce moment «  La Traviata » semble à la mode.
Et cette version fidèle à l’original était excellente. 
Devant tant de justesse de l’orchestre, du chœur et des solistes, en particulier Violetta et le père d’Alfredo, on ne peut que saluer les exigences du travail préparatoire pour arriver à cette légèreté.
Violetta, « La dévoyée », apprend qu’Alfredo un riche héritier est amoureux d’elle (follement bien sûr, nous sommes à l’opéra), mais le père demande à la belle de renoncer à cette relation.
Alors que Verdi enfreignait les règles de son milieu en entretenant une liaison non maritale avec une cantatrice qui finira par devenir son épouse, il s’est mis à écrire son œuvre en 1853 inspirée de « La Dame aux camélias » d’Alexandre Dumas sur le même thème.
Les moments entrainants : « Libiamo » et « Les bohémiennes » mettent en relief les délicats pincements des cordes, quand « les cœurs percés de mille serpents » sont chahutés entre allégresse éclatante et désespoir le plus noir.  
Le public applaudit debout après deux belles heures quarante cinq.

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