La réalisatrice met en place avec ses proches un petit
théâtre pour explorer des secrets de famille qui coïncident avec un moment
occulté de l’histoire du Maroc, quand pour du pain il y eut plus d’une centaine
de morts en 1981.
Les personnages façonnés par son père et sa mère
sont davantage que des marionnettes, des objets transactionnels qui permettent
une tentative de récit sur fond de charmants décors pour de belles mises en
abyme. Cependant bien des mystères restent dans l’ombre surtout si on
n’a pas toutes les clefs de l’histoire du royaume chérifien.
Ce dispositif
original offre de belles vues dynamiques et l’occasion de réfléchir au statut
des images. La grand-mère présentée en dragon domestique est à la fois crainte
et respectée par les braves protagonistes de cette tragi-comédie.
Elle sera le
repaire pour garder en mémoire cette plaisante séance de 1h 30.
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