lundi 29 mai 2023

Divers DVD: Pour une poignée de dollars. Sergio Leone. (1964)...

A la frontière américano-mexicaine, un cow-boy solitaire avive les rivalités entre deux bandes rivales. Clint Eastwood sous son poncho n’a pas que le regard qui tue; descendu de son mulet, il est efficace du révolver. Gian maria Volonté est un méchant parfait. Et même si aujourd’hui le sang déversé sent la peinture, la violence, la bêtise, l’avidité des hommes sont toujours d’actualité. L’humour noir du film ouvre la trilogie qui comptera « Et pour quelques dollars de plus » et « Le bon, la brute et le truand », la légende du western spaghetti commence sous la musique entêtante d’Ennio Morricone.
Week-end à Zuydcoote. Henri Verneuil (1964)
 
En 1940, dans la poche de Dunkerque, un groupe de soldats perdus espère embarquer pour l’Angleterre et parmi ceux là, Belmondo courant toujours à contre courant parmi des troupes de couleur kaki sous les bombardements allemands. Les images sont belles mais les dialogues trop écrits de Robert Merle, la musique de Maurice Jarre accusent un côté artificiel accentué par le jeu de Catherine Spack, charmante pourtant, dont l’idylle avec le sergent décontracté parait bien improbable.
American History X. Tony Kaye (1998).
Cette histoire se déroulant dans le milieu suprématiste blanc, il y a plus de vingt ans pouvait encore paraître incroyable à l’époque, depuis c’est la rédemption d’un skin passé par la prison qui parait miraculeuse. Même la fin qui plombe en général les films américains, évite d’être « happy », on retrouve l’efficacité, les valeurs familiales, la morale, la violence d’un monde qu’on n’aspire plus à imiter mais auquel avec le communautarisme, nous ressemblons de plus en plus.
Pourtant les mots de Lincoln au moment du générique de fin sont bien beaux :  
« Nous ne sommes pas ennemis, mais amis. Nous ne devons pas être ennemis. Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser l’affection qui nous lie. Les cordes sensibles de la mémoire vibreront dès qu’on les touchera, elles résonneront au contact de ce qu’il y a de meilleur en nous. » 

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