mercredi 5 avril 2023

Royan # 1

Avant d’atteindre la cité balnéaire, nous nous dirigeons sur Saujon c’est là que nous logerons quelques jours chez J. qui nous attend, elle nous accueille et nous fournit d’abondantes infos.
Elle nous loue une chambre petite mais soignée jouxtant une salle de bain pratique et bien équipée.
Sur ses conseils, nous nous rendons au Port pas loin du quai Jules Dufaure, pour profiter d’une grosse brocante installée le long de la Seudre, (allée de la Taillée verte). 
Il y règne une ambiance décontractée de gens qui jouissent du beau temps et de la vie, les marchands discutent ou flemmardent sur des relax, les flâneurs regardent sans acharnement, les familles se promènent avec leurs enfants ou leurs chiens. 
Parmi les objets attendant une 2ème vie,  se glissent quelques œuvres d’artistes, plutôt de peintres. Des bateaux constitués de bois flottés ou de récupération attirent particulièrement mon regard, leur créateur en renouvelle le genre avec beaucoup de maitrise et de talent, mais j’ai oublié de noter son nom, bien que nous ayons discuté avec lui.  Nous abandonnons ce décor bucolique, délaissons la campagne pour la ville.
Nos premiers contacts avec Royan passent inévitablement par l’Office du tourisme et une promenade près du port de plaisance.
Nous y déambulons, sans hâte, à la recherche du kiosque de la compagnie « Croisière la sirène », retenue à l’avance  pour nous transporter demain au phare de Cordouan.
Puis nous marchons sans but précis, nous repérons des carrelets, avec au loin le phare de Cordouan nimbé de brume rose.
A proximité, des blockhaus rappellent l’histoire ainsi qu’un monument intitulé « le souffle » accompagné d’un long texte.
Il est dédié aux civils  morts lors de la 2ème guerre mondiale, suite à des bombardements que les alliés larguèrent par erreur détruisant la ville à 85%.
Le bord de mer invite à une jolie balade ; des pins parasols amples et vigoureux donnent un petit air de côte d’azur, comme, sur la route, une longue queue de voitures. Elle  patiente pour accéder au bac afin de traverser l’estuaire et s’épargner ainsi un  détour conséquent.
Nous rentrons tout doucement et  retournons au port de Saujon, sur le quai J.Defaure où le (seul) restaurant «  Le Ribérou » dispose d’une  agréable terrasse, loin du monde : huit huitres, du grillon charentais et un verre de blanc  nous coutent 8€ 50 chacun. Du coup nous commandons aussi un spritz ; juste ce qu’il nous fallait ! L’air humide de l’océan nous rend tout poisseux. Nous finissons la soirée avec une bonne douche et au lit.

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