mercredi 4 janvier 2023

Aurillac # 4.

Ce matin nature, 
cet après-midi, ville. 
Muni du plan obtenu à l’Office du tourisme sur lequel figure un parcours en boucle du centre-ville, nous suivons le trajet dans l’ordre inscrit.
Il conseille en 1er le square Vermenouze. Dans ce jardin à l’anglaise rafraichissant  conçu au XIX° siècle se rencontrent aussi bien les vieux que les jeunes Blacks Blancs Beurs contraints de passer leurs vacances ici. Tout le monde  apprécie un peu de verdure et un espace où trainer même si le jardin est encerclé par la route et les voitures peu nombreuses en cette période.
En face, en bout d’un trottoir s’élève la statue des droits de l’homme.
En quelques pas nous arrivons au cours Monthyon et au Gravier délimités par la statue du pape Gerbert et la statue du général Delzons.
Du temps où le Gravier constituait une promenade prisée des habitants subsiste un kiosque à musique, aujourd’hui perdu au milieu d’un parking payant.
Nous traversons le pont au-dessus de la Jordanne afin de voir « la petite Venise » locale et ses maisons les pieds dans l’eau.
Sur la rive d’où nous apercevons les + ou - vieux logis, des jeux de sable pour les enfants ainsi que des locations d’aviron ou de petits pédalos, une sorte d'Aurillac Plage pour profiter de l’été.
Nous refranchissons un pont en direction du marché aux fromages, malheureusement fermé le lundi.
Alors nous poursuivons vers la place Saint Géraud. Nous circulons au milieu de travaux  de repavement des rues ou de rénovation des bâtiments dans le quartier le plus ancien, le quartier médiéval.
Il reste de cette époque  quelques maisons bourgeoises, une église abbatiale recouverte d’échafaudages et un vieil hôpital destiné à accueillir les pèlerins sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Ce dernier édifice est gratifié de l’inscription latine « Ecce Quies Hominum Domus » (Voici une maison de repos pour les hommes) et d’une vasque serpentine.
L’hôtel Colinet de Niossel seul à posséder des consoles sculptées sur le toit, marque un autre moment de l’histoire de la ville, au temps de la révolution.
Son propriétaire connut les excès de cette période, arrestation et exécution : "à tort ou à raison ?"
Nous passons devant la maison consulaire, considérée comme  le bâtiment « honorifique » de la Renaissance (1580) prévu assez fortifié et massif puis devant le théâtre.
Rien ne préparait cette construction à cet emploi. A l’origine couvent de religieuses, il servit de salle électorale puis fut reconverti en théâtre à l’italienne  auquel on adjoignit une rotonde au XX° siècle.
La suite du parcours nous conduit au pimpant hôtel de ville, érigé à l’emplacement d’une ancienne église.
De là partent des rues piétonnes au-dessus desquelles pendent des rangées serrées de parapluies multicolores,  ils couvrent les voies étroites comme un velum romain, offrant ombre contre le soleil, couleur contre la grisaille du ciel ou une certaine protection contre la pluie. Hommage ou publicité à Piganiol ?
Nous nous rapprochons peu à peu du square Vermenouze où le palais de justice du XIX° côtoie la prison, encore aujourd’hui.
Et pour terminer, nous nous attardons devant le gigantesque monument aux morts. Face au tribunal, à l’orée du parc, il prône un message pacifique en montrant d’une part la famille éplorée du soldat inconnu, d’autre part l’allégorie de la paix retenant la guerre de la main.  Il commémore les morts de la grande guerre mais aussi les disparus de1940-1945, les déportés et les morts en Indochine.
Dans notre périple, nous regrettons de ne pouvoir pénétrer dans la curieuse église Notre-Dame-aux- neiges rarement ouverte à la visite. Elle protègerait  jalousement une salle capitulaire du XIV abritant  une vierge noire. Elle contient  un orgue dont nous parviennent les puissantes notes à travers la porte.
Pour le temps qu’il nous reste, nous l’occupons  à de petites courses : passage dans une grosse librairie rue des Carmes, retrait d’argent à un distributeur et petit pause plaisir à la terrasse d’un glacier. Nous achetons de quoi nous restaurer ce soir dans la superette hyper réfrigérée d’à côté avant notre retour dans les bois de Sansac.
Heureux de rentrer à notre cabane, nous nous installons sur la petite table du perron pour  déguster nos nouilles chinoises et nos bières tandis que le soleil décline derrière les arbres et que les moutons agitent leurs clarines sans discontinuer. Et pas un moustique !!!! Le chien Tino vient nous saluer en compagnie du chien de la voisine, Tina…

1 commentaire:

  1. Belle visite, merci. Je me déplace en fauteuil ; c'est moins fatiguant.

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