« la polémique
est le piédestal des célébrités »
que j’ai attendu « la pluie de récompenses » pour
aller voir ce qu’il en était au cinéma après avoir apprécié une adaptation théâtrale inventive.
Au-delà de la classique supériorité de la littérature pour
traduire les dilemmes intimes, ce film, pas désagréable, se contente, à mon
avis, de clins d’œil offrant une farandole de numéros d’acteurs, d’où les
Césars.
Alors que Balzac en nous plongeant dans son siècle nous
interrogeait profondément sur ce que nous avons fait de notre jeunesse, le
faiseur d’images de 2021 reste anecdotique.
Sont évoquées des fausses nouvelles
dites « canards », alors des canards se baladent dans les locaux
d’un journal, quand par ailleurs des pigeons porteurs de « fake news »
sont posés dans un autre coin pour évoquer les bleus volatiles de Twitter.
La première et la
dernière image sont à ce point artificielles qu’elles pèsent sur un déroulement par ailleurs intéressant d’intrigues au
rythme télévisuel.
La critique du milieu journalistique n’est pas dépourvue de
connotations populistes très contemporaines, tout en rendant compte d’un
appétit pour s’exprimer librement à l’époque de la Restauration, une foi dans
l’écriture, en même temps le cynisme entamait les juvéniles énergies.
Ces 2h 30 permettent tout de même d’ouvrir la voie à quelques
réflexions a travers quelques séquences réussies, quand ancienne et nouvelle
maîtresse se rencontrent ou qu’un livre suscite de la part du même critique la
louange ou l’opprobre.
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